Ragoût de veau aux parfums d’Orient et patates douces caramélisées
Ah, mon ami, il faut absolument que je te parle de cette recette qui m’a littéralement transporté dès la première bouchée. C’est un ragoût de veau longuement mijoté, tendre au point de se défaire à la cuillère, parfumé à des épices venues des quatre coins du monde. Et crois-moi, ce sont bien plus que de simples condiments : ce sont les trésors que j’ai découverts sur le site Les Épices Curieuses, une véritable caverne d’Ali Baba. Chaque flacon renferme un monde. Allez, installe-toi, je te raconte tout.
Tout a commencé avec un petit pot de Ras el-Hanout. Cette épice, c’est le cœur flamboyant du Maghreb : un mélange complexe, prestigieux, qui signifie littéralement “le chef du magasin” car il rassemble les meilleures épices disponibles. Celui des Épices Curieuses est élaboré artisanalement, et tu sens tout l’amour mis dans cet assemblage : cannelle, gingembre, cardamome, muscade, poivre blanc, curcuma… Chaque cuillerée transporte dans les ruelles d’un souk coloré, avec l'anarchie des senteurs qui se marient finalement comme un vieux jazz bien orchestré.
Pour accompagner cette explosion aromatique, j’ai ajouté une pointe de cannelle de Ceylan en bâton, doux et sucré comme un souvenir d’enfance au coin du feu. Et pour relever le tout, une pincée de piment d’Alep, tout droit venu de la frontière syro-turque. Ce piment-là, mon ami, il est fruité, caressant, presque joyeux. Rien de brutal : juste une chaleur douce qui reste en bouche et donne à chaque bouchée un petit frisson de plaisir.
Je t’avoue que ce plat m’a rappelé un dîner partagé sur un tapis dans le désert marocain, sous une lune ronde comme un pain chaud. La viande mijotait dans un grand plat en terre, lentement, avec les effluves d’épices dansant comme des génies autour de la marmite.
Voici comment je l’ai préparé.
Ingrédients pour 4 personnes :
- 800 g d’épaule de veau, découpée en gros cubes
- 3 grosses patates douces, pelées et coupées en morceaux
- 1 oignon rouge émincé
- 3 gousses d’ail hachées
- 1 c. à soupe de Ras el-Hanout (Les Épices Curieuses)
- 1 bâton de cannelle de Ceylan (Les Épices Curieuses)
- 1 c. à café de cumin fumé moulu (Les Épices Curieuses)
- ½ c. à café de piment d’Alep (Les Épices Curieuses)
- 2 c. à soupe de miel d’acacia
- 500 ml de bouillon de volaille
- 3 c. à soupe d’huile d’olive
- Sel, poivre noir fraîchement moulu
- Une poignée de coriandre fraîche pour servir
- Quelques pistaches concassées ou amandes effilées toastées pour le croquant
Préparation :
Fais chauffer l’huile d’olive dans une cocotte et fais revenir les morceaux de veau jusqu’à ce qu’ils soient dorés sur toutes les faces. Retire-les et réserve.
Dans la même cocotte, ajoute l’oignon, l’ail, la cannelle et le cumin fumé. Laisse suer quelques minutes : tu vas voir, les arômes vont te chatouiller le nez. Remets la viande dans la cocotte, saupoudre de Ras el-Hanout et de piment d’Alep, mélange bien pour enrober chaque morceau. Verse le bouillon, ajoute le miel, sale, poivre, et baisse le feu.
Couvre et laisse mijoter à feu doux pendant une heure et demie. Ajoute les patates douces, remets le couvercle et prolonge la cuisson encore 30 minutes. Les patates vont s’imprégner doucement du jus épicé tout en se caramélisant à la surface — une vraie gourmandise.
Astuce texture et parfum : en fin de cuisson, tu peux ôter le couvercle et monter le feu quelques minutes pour accentuer la réduction du jus et obtenir une sauce nappante. Saupoudre juste avant de servir avec les pistaches concassées : le contraste croquant-fondant est divin.
Alternative végétarienne :
Tu peux remplacer le veau par des pois chiches cuits et du tofu ferme coupé en cubes que tu feras dorer pour les rendre croustillants. Ajoute-les en même temps que les patates douces. Le Ras el-Hanout fait des merveilles avec les légumineuses, la sauce les enveloppe de soleil et de chaleur. C’est un plat qui chante, qui danse, même sans viande.
Sers-le avec une semoule de couscous légèrement beurrée ou un riz basmati parfumé au clou de girofle.
Et quand tu verras la vapeur monter de l’assiette, toi aussi tu comprendras : les épices ne sont pas un simple assaisonnement. Ce sont des histoires, des racines, des évasions en flacon. Merci Les Épices Curieuses, pour ce voyage envoûtant au creux de ma cuisine.
Alors, tu tentes l’aventure ce week-end ? Je t’envoie un petit colis d’épices pour tester… Tu vas voir, après ça, tu ne cuisineras plus jamais pareil.