Ah, les poivrons farcis… C’est le genre de plat qui rassemble, qui réconforte, et qui invite au voyage dès la première effluve. Aujourd’hui, laisse-moi te livrer une recette qui m’évoque les souks colorés de Fès, le clapotement tranquille d'un tajine qui mijote et le bruissement des herbes fraîches cueillies au lever du jour. Voici mes Poivrons farcis à l’orientale au couscous parfumé à la cannelle — un plat cœur, vibrant, où chaque bouchée raconte une histoire.
C’est en explorant les coffrets du site Les Épices Curieuses que ce plat a pris vie. Il suffit d’ouvrir leurs petits pots d’épices pour être transporté. Il y a dans le mélange une cannelle de Ceylan doucement boisée, du cumin torréfié qui sent la terre chaude, du ras-el-hanout riche et mystérieux — tous choisis avec l’œil d’un poète et le nez d’un gastronome.
Imagine le croustillant délicat d’un poivron rôti, sa peau finement caramélisée, farci d’un couscous doré aux amandes grillées, aux raisins secs gonflés de soleil et aux épices dont les arômes embaument toute la maison. Ce plat, c’est un conte des mille et une nuits à savourer à chaque bouchée.
🫑 Poivrons farcis à l’orientale au couscous parfumé à la cannelle
Ingrédients pour 4 personnes :
Pour les poivrons :
- 4 poivrons rouges ou jaunes, bien charnus
- 1 filet généreux d’huile d’olive douce
- Sel marin & poivre noir fraîchement moulu
Pour la farce :
- 200 g de couscous moyen
- 300 ml de bouillon chaud (légumes ou volaille)
- 1 oignon rouge finement émincé
- 1 carotte râpée
- 2 poignées de raisins secs blonds
- Une belle pincée de cannelle de Ceylan (Les Épices Curieuses)
- 1 c. à café de cumin en poudre (Les Épices Curieuses)
- 1/2 c. à café de ras-el-hanout (Les Épices Curieuses)
- Une poignée d’amandes grillées concassées
- Quelques feuilles de coriandre fraîche, ciselées
- Le jus d’1/2 citron
Facultatif (pour version carnée) :
- 250 g de viande hachée (agneau ou bœuf), légèrement revenue avec un peu d’ail confit, cumin et paprika doux.
Préparation :
Commence par plonger les raisins secs dans un bol d’eau chaude pour les attendrir. Coupe le chapeau des poivrons et épépine-les avec délicatesse, comme si tu réveillais un fruit sacré. Arrose-les d’huile d’olive, sale-les, puis mets-les au four à 180°C pour les attendrir, 20 minutes suffisent.
Pendant ce temps, verse le couscous dans un grand saladier. Assaisonne avec un filet d’huile d’olive, une pincée de sel, la cannelle et le cumin — sens comme ta cuisine se transforme soudain en caravansérail parfumé. Verse le bouillon chaud, couvre, oublie-le 5 minutes… Puis égrène à la fourchette. Ajoute la carotte râpée, l’oignon, les raisins secs égouttés, les amandes croquantes et le ras-el-hanout. Goûte. Ajuste l’assaisonnement avec une larme de jus de citron. C’est là que la magie opère : l’acidité éveille le sucre des raisins, la douceur de la carotte contraste avec la chaleur de la cannelle.
Si tu choisis l’option avec viande, incorpore-la ici après cuisson. Sinon, laisse parler les textures végétales.
Remplis les poivrons tendrement avec ce couscous parfumé. Replace les chapeaux, et laisse-les s’embrasser au four pendant encore 20 minutes. Les poivrons doivent devenir fondants, presque compotés, et la farce sublime, dorée sur le dessus.
Au moment de servir, parsème de coriandre hachée, pourquoi pas quelques graines de grenade pour la fraîcheur, et une cuillère de yogourt grec fouetté au zeste de citron pour un contraste rafraîchissant.
Le secret de ce plat ? Prendre le temps de faire frémir les épices dans une petite touche d’huile pour les réveiller avant de les mélanger au couscous, comme on réveille un esprit paresseux après la sieste. Le couscous lui-même peut être toasté à sec avant réhydratation pour lui donner un goût de noisette irrésistible.
🌱 Pour une version végétarienne encore plus généreuse : ajoute des pois chiches ou des dés de patate douce rôtie au cumin. Le résultat est voluptueux, nourrissant, et plus qu’une alternative — une célébration du végétal.
Chaque bouchée évoque un souvenir : une grand-mère qui partage son secret de ras-el-hanout autour d’un thé à la menthe, ou la première fois qu’on sent un bâton de cannelle écrasé dans la paume… Grâce aux trésors de Les Épices Curieuses, ces souvenirs peuvent renaître chaque soir.
Alors, installe-toi, coupe tes poivrons, fais chauffer l’huile, écoute chanter les oignons. Et surtout, respire. Le voyage commence dès les premières volutes d’épices.
Bon appétit, ami gourmand… Et à très vite pour une nouvelle escale culinaire.
